L’évitement, une pratique courante et destructive
CDP : Éviter Autrui – Dimension Destructive Passive
Une des manières les plus courantes de traiter un conflit est de ne pas le traiter du tout, en attendant qu’il passe.
Éviter un problème ou une personne, ou simplement renoncer ou abandonner ne sont pas des méthodes résolutoires, mais seulement des exemples d’inaction.
Une des conséquences, particulièrement négative, de l’inaction, est que cela reflète une mauvaise image de vous (et ce n’est qu’une seule des conséquences, multiples*). Si vous avez choisi de renoncer, de remettre à plus tard ou même de ralentir la relation, vous aurez gagné la réputation de quelqu’un qui n’est ni un « team player », ni un leader. Était-ce votre objectif ? Dans l’entreprise, on voit la passivité ou l’inaction comme un indicateur de manque de motivation, de confiance, de fiabilité et d’initiative. Si vous ignorez, abandonnez ou évitez votre « adversaire », vous passerez pour quelqu’un qui a peur – peur du conflit, peur des représailles, peur d’empirer la situation, peur de perdre votre sang-froid, peur du désaveu ou de ne pas être accepté – un peureux.
Vous vous dites certainement « j’aimerais que cela disparaisse », ou « j’espère que le problème va se résoudre tout seul », mais vous savez bien que cela ne va pas arriver.
Alors soyez lucide, il est temps de faire face.
Lætitia Slous – Article inspiré par Kenny Austin
*Une autre conséquence de l’évitement est, bien entendu, la création de la première barrière entre les protagonistes. Elle peut sembler surmontable, mais ne nous y trompons pas, d’autres viendront s’ajouter et seront, un jour, infranchissables.